19. Soutien psychosocial

Dernière mise à jour 2023-08-10

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Aperçu

Réactions normales à des événements inhabituels
Il est normal et attendu d’avoir des réactions fortes à des événements inhabituels et difficiles. Les personnes et communautés qui rencontrent des difficultés peuvent être affectées émotionnellement, mentalement, physiquement et socialement. Voici certaines des réactions qui peuvent être observées :

Réactions normales à des événements inhabituels
Émotionnelles. Anxiété, chagrin, culpabilité, colère, irritabilité, frustration, tristesse, honte, indifférence, perte d’espoir, perte de sens, sentiment de vide. Mentales. Manque de concentration, perte de mémoire, confusion, pensées intrusives, difficultés à prendre des décisions, pensées désorganisées. Physiques. Accélération du rythme cardiaque, problèmes de sommeil, maux (d’estomac, de tête), douleurs (dos, nuque, poitrine et autres), tremblements et tensions musculaires, perte d’énergie, incapacité de se reposer, se détendre et dormir. Sociales. Prise de risques, sur- ou sous-alimentation, consommation accrue d’alcool ou de cigarettes, agressivité, repli sur soi-même, isolation.

Réactions normales à des événements inhabituels

Émotionnelles. Anxiété, chagrin, culpabilité, colère, irritabilité, frustration, tristesse, honte, indifférence, perte d’espoir, perte de sens, sentiment de vide.
Mentales. Manque de concentration, perte de mémoire, confusion, pensées intrusives, difficultés à prendre des décisions, pensées désorganisées.
Physiques. Accélération du rythme cardiaque, problèmes de sommeil, maux (d’estomac, de tête), douleurs (dos, nuque, poitrine et autres), tremblements et tensions musculaires, perte d’énergie, incapacité de se reposer, se détendre et dormir.
Sociales. Prise de risques, sur- ou sous-alimentation, consommation accrue d’alcool ou de cigarettes, agressivité, repli sur soi-même, isolation.

Soutien psychosocial

Le terme « psychosocial » fait référence à la relation dynamique entre les facettes psychologique et sociale d’une personne, qui s’influencent mutuellement. La facette psychologique comprend les processus, sentiments et réactions émotionnels et rationnels. La facette sociale inclut les relations, la famille, les réseaux communautaires, les valeurs sociales et les pratiques culturelles.
Le « soutien psychosocial » renvoie aux actions qui répondent aux besoins psychologiques et sociaux des individus, familles et communautés. Il exige une formation et une supervision. Votre superviseur peut vous aider à accéder à la formation appropriée avant que vous commenciez à proposer un soutien psychosocial aux membres de la communauté. Il vous fournira également une supervision et un appui lorsque vous offrez un soutien psychosocial.
Nous fournissons un soutien psychosocial pour venir en aide aux personnes qui ont subi une crise. Les volontaires devraient expliquer en quoi consiste le soutien psychosocial et, s’ils ont suivi la formation appropriée, ils devraient le proposer à ceux qui souhaitent en bénéficier. Apporté en temps voulu et de manière adéquate, ce soutien peut empêcher que l’angoisse et la souffrance donnent lieu à des problèmes mentaux plus graves.
Dans les situations d’urgence, le soutien psychosocial devrait garantir la sécurité et favoriser le calme, les liens sociaux, l’efficacité personnelle et collective ainsi que l’espoir.

Que faire et comment s’y prendre

Les activités de soutien psychosocial comprennent :

La psychoéducation
- Expliquer comment reconnaître les signes de détresse psychosociale
- Conseiller sur le comportement à adopter face aux épidémies (p. ex. maintenir une routine quotidienne autant que possible ; appeler amis et famille pour rester en contact et montrer qu’on se préoccupe les uns des autres ; vérifier la véracité des informations relatives à une maladie en consultant des sources fiables)
- Échanger des astuces en matière de relaxation
L’éducation sanitaire, qui peut avoir un impact psychosocial positif :
- Elle peut permettre aux membres de la communauté de mieux comprendre leur état de santé, de sentir qu’ils reprennent le contrôle et de faire face à leur situation.
- Quand elles sont malades, et même après avoir été examinées par le médecin, les personnes chez qui l’on suspecte une infection peuvent avoir des difficultés à reprendre une vie normale. Il est important d’informer les communautés de la nature de la maladie, de ses modes de transmission (et de ce qui empêche celle-ci) ainsi que de la manière de s’en protéger afin de lutter contre la peur et la discrimination.
Une écoute active : Veiller à ce que la population touchée puisse exprimer ses préoccupations, fournir des suggestions et donner son avis. Ces éléments sont utilisés pour réduire les peurs, répondre aux rumeurs et aux fausses informations et renforcer le sentiment de pouvoir agir ainsi que la dignité de la population touchée.
Des activités et leçons relatives aux habilités personnelles et compétences professionnelles.
Des activités créatives, sportives et physiques.
Le rétablissement des liens familiaux.
Des espaces adaptés aux enfants.
Un appui aux services commémoratifs et aux inhumations traditionnelles.
Des groupes de soutien et d’entraide.
- Cela inclut les efforts visant à aider les personnes en isolement ou en quarantaine à garder le contact avec leurs familles et amis.
- Les volontaires communautaires qui interviennent dans les situations de crise sont également exposés aux pertes, à l’abattement, aux blessures et à la mort. Il est donc important de chercher un soutien auprès des responsables lorsque c’est nécessaire et de créer un environnement réceptif en se préoccupant du personnel et des autres volontaires.
Les premiers soins psychologiques.